Randonnées pédestres

Les Paccots – Teysachaux – Gruyères

Enfant, de la fenêtre de ma chambre, j’avais une vue sur les préalpes fribourgeoises, avec bien évidemment en tête de liste le Moléson, la dent de Lys et aussi le Teysachaux. Ce week-end est annoncé beau et chaud, la neige devrait avoir suffisamment fondu, c’est décidé ce sera l’ascension de ce dernier. Une randonnée pouvant facilement être combinée avec le sommet du Moléson, si les conditions le permettent. Ce ne sera pas pour cette fois-ci, mais on poussera malgré tout jusqu’à Gruyères.

  • Départ : Les Paccots (FR)
  • Arrivée : Gruyères (FR)
  • Durée : environ 6h30
  • Longueur : 18.6km
  • Dénivelé : +1052m / -1412m
  • Techniquement difficile / physiquement moyen / balisage blanc-rouge (T3)

Le car postal nous dépose à son terminus, aux Paccots. On s’engage à pieds en direction de Belle-Chaux, tout d’abord sur la route, puis sur un chemin forestier. Après un plongeon rapide et involontaire dans le ruisseau, on regarde bien où on met les pieds et on sort les bâtons… on suit la chemin d’alpage qui mène à la buvette de Vuipay où l’on peut bien distinguer l’objectif du jour ainsi que la face encore bien enneigée de la dent de Lys. Derrière nous la pleine, et au loin, les crêtes du Jura.

Peu après le Vuipay, les indications pour le Teysachaux apparaissent sur les panneaux et le chemin commence à bien monter, on change de catégorie. Après la forêt, on bifurque à droite pour suivre l’arrête avec de nombreuses vires. Le chemin devient de plus en plus technique, il faut un peu sortir les mains des poches et/ou ranger les bâtons. D’un côté on a une vue sur le plateau, le Léman et au loin le Jura et de l’autre, la chaine des Vanils. Le sommet est rejoint sans trop de problème, mais attention, certains passages sont quand même un peu exposés.

Arrivés au sommet, le panorama est magnifique avec, juste en dessous de nous, Rathvel et la cabane du petit Oiseau, station où j’ai appris à skier et en face, la crête du Moléson, encore bien enneigée par endroits. La descente par l’arrête nord n’est pas de tout repos, la pente est bien raide et les conditions un peu humides ce qui explique le manque de photos, on préfére regarder où on met les pieds. On avance un peu sur la crête du Moléson avec un petit regard derrière nous pour observer ce que l’on vient de descendre. On bifurque au pt. 1786 en direction de la Tremetta où l’on s’arrêtera pour pique-niquer.

La descente se fait à travers le pâturage, encore partiellement enneigé, mais sans grande difficulté. Le chemin rejoint alors Plan-Francey en passant par le Gros-Plané.

Depuis Plan-Francey, la descente vers Gruyères suit une route d’alpage sans grande surprise et bien fréquentée par nombre de promeneurs montés en funiculaires, qui eux, bifurqueront en direction de Moléson-Village.

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